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Allocougar
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Attention, les codes ont changé. Avant, il y avait les hétérosexuels, les homosexuels et les bisexuels. Désormais, place aux pansexuels. Que signifie cette nouvelle manière d’aimer ? Allocougar décode pour vous les tenants et les aboutissants de la pansexualité.

pansexualité : la nouvelle tendance love

Aucune barrière dans la sexualité

Pour mieux comprendre cette notion, il faut décomposer le mot. Le préfixe « Pan » vient du grec qui signifie « tous ». Autrement dit, une personne pansexuelle ressent une attirance sexuelle/sentimentale pour toutes les personnes. Leur genre, leur sexe ne comptent pas dans la balance. Ceci diffère d’une personne bisexuelle qui est attirée par les deux sexes. Ici, le spectre d’attirance est encore plus large. Une femme mûre peut ainsi être séduite par une femme, un homme ou un/e transsexuel(le). C’est une sexualité libérée de toute détermination prédéfinie. Ce qui compte, c’est avant tout l’individu particulier que l’on rencontre. La chanteuse pop Miley Cyrus ou la chanteuse française Christine and the Queens en sont des fières représentantes. Cette dernière affirme par exemple : « Je ne m’intéresse pas au genre ou au sexe de la personne, et je tombe amoureux ou amoureuse indifféremment de garçons et de filles, ou même d’entre deux ».

Le couple n’est pas pour autant remis en question

Si la pansexualité est une orientation sexuelle la plus large possible, elle n’influe pas sur le type de relation que la personne pansexuelle va ensuite développer avec son/sa partenaire. Là, elle est dans le même bain comme tout le monde : à elle de déterminer avec l’autre si elle veut une relation fidèle, libre, ouverte, etc. Il existe désormais une journée internationale de la pansexualité le 23 septembre pour tous ceux et celles qui voudraient partager sur leurs expériences pansexuelles.

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Une étiquette pas forcément utile ?

Si certains aiment à revendiquer leur pansexualité (voir plus haut), d’autres préfèreront ne pas poser d’étiquette sur leur sexualité. Encore une fois, c’est à chacun de sentir ce qu’il a besoin d’affirmer ou non, de rendre publique ou non. Après tout, la sexualité est un secret que tous pratiquent. C’est ce que souligne Flora Bolter, la coprésidente du Centre LGBT Paris-Ile-de-France : « la question des « étiquettes » est un faux problème : la manière dont chaque personne vit son orientation sexuelle et son identité de genre relève de l’intime et les mots que chacun ou chacune emploie pour se décrire sont à respecter ». L’époque est plus à une fluidité sexuelle. Les chiffres le prouvent. Selon une Enquête Ifop/Cam4 en 2013, 17 % des Françaises et 7 % des Français de 18 à 24 ans ont déjà été sexuellement attirés par des personnes des deux sexes. Rappelons que selon une enquête de 2006, ils n’étaient que 7,4 et 4,8 %. Bref, en cette fin d’année, embrassez vraiment qui vous voulez.

Crédit photo : ibtimes